Александр Пушкин - Переписка 1826-1837
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Описание книги "Переписка 1826-1837"
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Élise.
9 au soir. [360]
480. Е. M. Хитрово — Пушкину. Середина мая 1830 г. Петербург.C'est le côté prosaïque du mariage que je crains pour vous [cher[?]] J'ai toujours pensé aussi que le génie — ne se soutenait que dans une parfaite indépendance et ne se développait que dans une série d'infortunes — qu'un bonheur parfait, positif, continuel et à la longue un peu monotone tuait les moyens, faisait engraisser et rendait bon homme, plutôt que grand Poète!.. Et c'est peut-être, après une douleur personnelle, ce qui m'a le plus frappé au premier moment…
…Dieu a permis, vous ai-je dit, que je n'aie aucun égoïsme dans mon cœur. J'ai réfléchi, combattu, souffert et me voilà arrivée au point de désirer que bien vite vous soyez marié. Établi avec votre belle et charmante femme, dans une jolie petite maison de bois — bien propre, que le soir vous alliez faire la partie des Tantes — que vous reveniez heureux et tranquille et reconnaissant envers la providence du trésor qu'il vous a confié — que vous oubliiez le passé et que votre avenir ne soit que pour votre femme et vos enfants!
Je suis sûre, d'après ce que je sais des idées de l'Empereur sur vous, que si vous désiriez une place de quelque manière auprès de lui on vous la donnerait. Ce n'est point à dédaigner peut-être — cela finira par vous rendre plus indépendant du côté de votre fortune et du côté du Gouvernement.
L'Empereur est si bien disposé que vous n'avez besoin de personne — mais vos amis [361] se mettront certainement en quarante six mille pour vous — les parents de votre femme pourront aussi vous être utiles. — Je pense que vous avez déjà reçu ma lettre si courte. Rien au fond n'est changé entre nous — je vous verrai plus souvent… (Si Dieu permet que je vous revoie encore). Désormais — mon cœur, mes pensées intimes — seront pour vous un mystère impénétrable et mes lettres [seront] telles qu'elles doivent être — l'Océan sera entre vous et moi — mais avant ou après — vous trouverez toujours en moi pour vous — votre femme et vos enfants — une amie — semblable à un Roc — contre lequel tout viendra échouer. — Comptez-y à la vie et à la mort, disposez de moi pour tout et sans délicatesse. Organisée de manière à tout entreprendre pour les autres — je suis un être précieux pour mes amis — rien ne me coûte, je vais parler avec gens en place — je ne me rebute pas, je reviens — le temps, l'époque, rien ne me décourage — mon corps ne se ressent pas de mon cœur fatigué — je ne crains rien — je conçois beaucoup et mon activité pour servir est autant un bienfait du Ciel que le résultat de la position de mon père dans le monde et d'une éducation chaude, où tout était basé sur la nécessité d'être utile aux autres!
Quand j'aurai noyé mon amour pour vous dans mes larmes — je n'en serai pas moins cet être passionné, doux et inoffensif, qui irait pour vous dans la glace — car c'est ainsi que j'aime, même ceux que j'aime peu! [362]
481. E. M. Хитрово. 13 мая 1830 г. Москва.Je ne sais encore si je viendrai à Pétersbourg — les chaperons que vous avez la bonté de me promettre sont bien brillants pour ma pauvre Natalie. Je suis bien à leurs pieds et aux vôtres, Madame.
18 mai.[363]
Адрес: Ее превосходительству милостивой государыне Елизавете Михайловне Хитровой etc. etc. etc. в С.-Петербурге на Моховой дом Межуевой.
482. M. П. Погодину. 15–20 мая 1830 г. Москва.Сделайте одолжение, скажите, могу ли надеяться к 30 маю иметь 5000 р. или на год по 10 p[ou]r c.[ent]или на 6 мес. по 5 p[ou]r c.[ent] [364] — Что четвертое действие?
А. П.
Адрес: Михаилу Петровичу Погодину.
483. П. А. Плетнев — Пушкину. 21 мая 1830 г. Петербург.21 маия, 1830. С.пт.бург.
Не дивись, милый, что аккуратный человек так неаккуратно тебе отвечает: у меня на неделе столкнулись разные хлопоты. Теперь, слава богу, всё пришло, кажется, в свою колею. Родилась у меня дочь, которая теперь стала у нас известна под именем Ольги. Ее привели сегодня в христианскую веру. Пройдет еще денька два — и надеюсь, жена подымется на ноги: тогда опять я сделаюсь твоим аккуратнейшим корреспондентом. К делу!
Жду Годунова с поправками. Письменного дозволения брать от Ф.[он] Ф.[ока] не считаю нужным; потому что он же подпишет рукопись для печатания.
Важность предисловия должна гармонировать с самою трагедиею, что можно сделать только ясным и верным взглядом на истинную поэзию драмы вообще, а не предикою из темы о блудном сыне Булгарине; следственно (по моему разумению) не сто́ит тебе якшаться с ним в этом месте: в другом бы для чего не поучить, как советует русская пословица: не спускать и в алтаре; но ведь есть другая противная пословица, что с ним и бог не волен. Лучше ты отделай путём романтиков немцев за то, что они не поняли ни испанцев романтиков, ни Шекспира. О классиках-французах, кажется, также тебе непристойно проповедывать с кафедры, когда уж об этом можно много начитаться даже в Северной Пчеле. Хотелось бы мне, чтоб ты ввернул в трактат о Шекспире любимые мои две идеи: 1) Спрашивается, зачем перед публикой позволять действующим лицам говорить непристойности? Отвечается: эти лица и не подозревают о публике; они решительно одни, как любовник с любовницей, как муж с женой, как Меркутио с Бенволио (нецеремонные друзья). Пракситель, обделывая формы статуи, заботится об истине всех частей ее (вот его коран!), а не о тех, кто будет прогуливаться мимо выставленной его статуи. 2) Для чего в одном произведении помещать прозу, полустихи (т. е. стихи без рифм) и настоящие стихи (по понятию простонародному)? Потому, что в трагедии есть лица, над которыми все мы смеялись бы, если бы кто вздумал подозревать, что они способны к поэтическому чувству; а из круга людей, достойных поэзии, иные бывают на степени поэзии драматической, иные же, а иногда и те же, на степени поэзии лирической: там дипломатическая музыка, а здесь военная.
Смирдин упорен был: я не выторговал ни месяца. Когда начать присылку твоего четырехлетнего пансиона, и как ее производить: помесячно, или по третям?
Я отдал Льву 500 р. и через него же Оболенскому 1.000 руб.
Отдай поклон моей знакомке новой,
Так сладостно рифмующей с Кановой.
П.
484. Е. М. Хитрово. 19–24 мая 1830 г. Москва.D'abord permettez-moi, Madame, de vous remercier pour Hernani. C'est un des ouvrages du temps que j'ai lu avec le plus de plaisir. Hugo et Sainte-Beuve sont sans contredit les seuls poètes français de l'époque, surtout Sainte-Beuve — et à ce propos, s'il est possible d'avoir à Pétersbourg les Consolations de ce dernier, faites une œuvre de charité, au nom du ciel envoyez-les moi.
Quant à mon mariage, vos réflexions là-dessus seraient parfaitement justes, si vous m'eussiez jugé moi-même moins poétiquement. Le fait est que je suis bon homme et que je ne demande pas mieux que d'engraisser et d'être heureux — l'un est plus facile que l'autre. (Pardon, Madame: je m'aperçois que j'ai commencé ma lettre sur une feuille déchirée — je n'ai pas le courage de la recommencer).
Il est bien aimable à vous, Madame, de vous intéresser à ma situation vis-à-vis le maître. Mais quelle place voulez-vous que j'occupe auprès de lui — je n'en vois aucune qui puisse me convenir. J'ai le dégoût des affaires et des boumagui, comme le dit le C-te Langeron. Être gentilhomme de la Chambre n'est plus de mon âge, et puis que ferai-je à la cour? ni ma fortune ni mes occupations ne me le permettent. Les parents de ma femme se soucient fort peu d'elle et de moi. Je le leur rends de tout mon cœur. Ces relations sont fort agréables et je ne les changerai jamais.
[365]485. M. П. Погодину. 19–24 мая 1830 г. Москва.Сделайте божескую милость, помогите. К воскресенью мне деньги нужны непременно, а на вас вся моя надежда.
А. П.
Адрес: Михайлу Петровичу Погодину.
486. И. Ф. Антипину и Ф. И. Абакумову. 27 мая 1830 г. Полотняный Завод.Александр Пушкин с чувством живейшей благодарности принимает знак лестного внимания почтенных своих соотечественник[ов] [366] Ивана Фомича Антипина и Фаддея Ивановича Абакумова.
27 мая 1830 П.[олотняный] Завод.
487. А. X. Бенкендорфу. 29 мая 1830 г. Москва.Mon Général,
Je supplie Votre Excellence de me pardonner encore une fois mon importunité.
Le bisaïeul de ma promise a eu jadis la permission d'élever dans sa terre de Полотняный завод un monument à l'Impératrice Catherine II. La statue colossale qu'il en a fait fondre en bronze à Berlin est tout à fait manquée et n'a jamais pu être érigée. Elle se trouve depuis plus de 35 ans ensevelie dans les caves de la maison. Des marchands de cuivre en ont offert 40,000 roubles, mais le propriétaire actuel, Mr Gontcharof, n'y a jamais voulu consentir. Il tenait à cette statue, toute difforme qu'elle était, comme au souvenir des bienfaits de la Grande Souveraine. Il craignait qu'en l'anéantissant il ne perdît aussi le droit d'ériger le monument. Le mariage de sa petite-fille qui s'est décidé inopinément l'a trouvé tout à fait sans ressource et après l'Empereur il n'y a guère que feu son auguste grand'mère qui puisse nous tirer d'embarras. Mr Gontcharof consent, quoiqu'à contre-cœur, à se défaire de la statue, mais il craint de perdre un droit auquel il tient. Je supplie donc Votre Excellence de vouloir bien me faire parvenir, premièrement, la permission de faire fondre la statue en question, secondement, la grâce de conserver à Mr Gontcharof le droit d'ériger dès qu'il le pourra un monument à la bienfaitrice de sa famille.
Agréez, mon Général, l'hommage de mon parfait dévouement et de ma haute considération.
de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur Alexandre Pouchkine.
29 mai 1830 Moscou. [367]
488. M. П. Погодину. 29 мая 1830 г. Москва.Выручите, если возможно — а я за вас буду бога [368] молить с женой и с малыми детушками. Завтра увижу ли Вас и нет ли чего готового? (в Трагедии, понимается).
А. П.
29 мая.
489. Неизвестному. Апрель — май 1830 г. Москва.Voilà ma tragédie. Je voulais vous l'apporter moi-même, mais tous ces jours-ci j'ai fait le jeune homme, c.['est] à d.[ire] que je dormais [?] tout le long du jour [?].[369]
490. H. H. Гончаровой. Начало июня 1830 г. Москва. (Черновое)Me voilà dans ce Moscou si triste, si ennuyeux lorsque vous n'y êtes pas. Je n'ai pas eu le courage de passer par la Nikit[skaya], encore moins de venir demander des nouvelles d'Agra[féna] [?]. Vous ne saurez imaginer l'angoisse que donne votre absence, je me repens d'avoir quitté Z.[avod] — toutes mes craintes me reviennent plus vives et plus noires. Je voudrais pouvoir espérer que cette lettre ne vous trouvera plus à Zavod — je compte les quarts d'heure qui me séparent de vous. [370]
491. M. П. Погодину. 20-е числа мая — 6 июня 1830 г. Москва.Как вы думаете, есть надежда на Надеждина или Недоумко недоумевает?
А. П.
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